Le Seigneur est proche
Le passage ci-dessus ne traite pas d’un examen de conscience basé sur des doutes ou des craintes, et qui ne serait aucunement justifié par la Parole de Dieu. Au contraire, il met en avant une pratique chrétienne tout à fait salutaire. Il est fondé sur une confiance absolue dans notre salut et dans notre acceptation en Christ. Le chrétien doit se juger lui-même parce qu’il est chrétien, non pas pour savoir s’il est chrétien. C’est ce qui fait toute la différence.
J’aurais beau m’examiner moi-même pendant mille ans, je ne verrais jamais autre chose en moi que des caractères que Dieu a mis de côté et que je suis appelé(e) à considérer comme morts. Comment pourrais-je espérer obtenir un résultat satisfaisant par un tel examen ? C’est impossible !
C’est en connaissant et en appréciant la stabilité éternelle de la grâce de Dieu, l’efficacité divine du sang de Jésus et la puissance de son plaidoyer pour nous, que le vrai croyant se juge lui-même. La confiance en Christ nous amène donc, non au doute, mais à la joyeuse certitude que je suis accepté(e) devant Dieu, et que, par ce fait même, je peux m’associer à ce que le Seigneur Jésus a demandé à ses disciples : “Prenez, mangez… buvez-en tous” (Matthieu 26. 26-27).