Le Seigneur est proche
Lémec, le père de Noé, ressentait le fardeau du péché ; il était particulièrement sensible à ses effets. Dieu avait dit à Adam, à cause du péché qu’il avait introduit dans le monde : “Maudit est le sol à cause de toi ; tu en mangeras en travaillant péniblement tous les jours de ta vie” (Genèse 3. 17). Mais Dieu ne reste pas sans ressource face au mal. Hénoc, un descendant d’Adam, le grand-père de Lémec, nous présente un encouragement à marcher avec Dieu, en attendant d’être enlevés comme lui pour être avec le Seigneur dans la gloire. Tant que nous sommes dans ce corps, nous ressentons la douleur, la peine, les souffrances, l’affliction. Mais nous recevrons un corps semblable au corps de Christ dans la gloire.
Hénoc, qui a connu un enlèvement glorieux, a été un exemple pour ses contemporains. Pendant environ 100 ans, Lémec a pu le côtoyer, et Noé est né 82 ans après son enlèvement. Lémec a vécu en même temps qu’Adam pendant 150 ans, et il est mort juste avant le déluge. Les vies des patriarches se sont ainsi superposées, et certainement, ils se sont transmis l’un à l’autre un témoignage exact concernant Dieu, sa bonté et ses exigences. C’est du moins ce que l’on peut supposer, car Noé a vu le mal qui l’entourait, mais il a trouvé le secret de la force pour le surmonter. Il a marché avec Dieu, qui a pu témoigner qu’il était un homme juste, parfait parmi ceux de son temps (Genèse 6. 9).