La parole du verset ci-dessus est prononcée par le Seigneur Jésus lui-même. Ce n’est pas un message délivré par l’un de ses serviteurs ou apôtres. Lui-même a dit : “Je reviendrai” (Jean 14. 3), et a promis : “Je viens bientôt”. Ce sont les ultimes paroles qu’il adresse aux siens. Si nous réalisons qu’il parle en personne à ceux qu’il aime, notre cœur saisira le sens de ses paroles.

Permettez-moi d’illustrer mon propos. Imaginons qu’une mère doive quitter ses enfants pour un certain temps. En les quittant, elle leur dit : Je reviens bientôt. – Plus tard, en leur envoyant un message, elle conclut par ces mots : à bientôt ! Dans une lettre où elle leur indique ce qu’ils doivent faire pendant son absence, elle dit encore : Je reviens bientôt. – Pourquoi ? Parce qu’elle sait qu’il y a un grand désir dans ces jeunes cœurs ; ils ne seront ni heureux ni satisfaits tant qu’ils n’auront pas revu leur mère. Elle sait qu’aucune autre expression n’aura plus de prix pour eux. Mais il y a une raison plus profonde. Elle a à cœur ses enfants ; elle désire ardemment les revoir. Rien ne la satisfera plus que de les avoir à nouveau auprès d’elle, et rien ne l’empêchera de se précipiter vers eux lors de leurs retrouvailles. Elle ne tardera pas.

Il en est de même pour le Seigneur. Le mot “bientôt” résonne dans son cœur ; il ne tardera pas plus que nécessaire (voir Hébreux 10. 37). “Amen ; viens, Seigneur Jésus !”.