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Le Seigneur est proche

Prie l’Éternel, ton Dieu, pour nous, pour tout ce reste ; car, de beaucoup que nous étions, nous sommes restés peu, selon que tes yeux nous voient ; et que l’Éternel, ton Dieu, nous montre le chemin par lequel nous devons marcher, et ce que nous devons faire.
Jérémie 42. 2-3
Des actions parlent plus que des mots

Dans un temps de confusion, Dieu donne toujours aux siens la direction à suivre. Ésaïe et Jérémie ont prophétisé pendant l’une de ces périodes troublées, et le Seigneur dit à Ésaïe : “Tes oreilles entendront une parole derrière toi, disant : Voici le chemin, marchez-y” (Ésaïe 30. 21). En Jérémie, nous avons la même promesse : “Ainsi dit l’Éternel : Tenez-vous sur les chemins, et regardez, et enquérez-vous au sujet des sentiers anciens, quelle est la bonne voie ; et marchez-y, et vous trouverez du repos pour vos âmes” (Jérémie 6. 16). Le Seigneur demande au peuple de s’informer, ce qu’ils ont fait, mais leur état intérieur est révélé au grand jour lorsqu’au lieu de parler de “l’Éternel, notre Dieu”, ils disent à Jérémie “l’Éternel, ton Dieu”.

Leur demande semblait sincère. Avec la dispersion d’Israël et l’abandon général de la piété, rien n’était plus important que de rechercher la direction divine. La réponse de Jérémie est admirable. Il rappelle au peuple leur relation avec Dieu : “Je prierai l’Éternel, votre Dieu… tout ce que l’Éternel vous répondra, je vous le déclarerai : je ne vous cacherai rien” (Jérémie 42. 4). Cette réponse est comparable aux paroles de Paul aux anciens d’Éphèse : “Je n’ai rien caché de ce qui est profitable, et n’ai ainsi pas manqué de vous prêcher et de vous enseigner” (Actes 20. 20).

Dix jours plus tard, la réponse arrive : “Si vous continuez à habiter dans ce pays, je vous bâtirai, et je ne vous renverserai pas, et je vous planterai, et je ne vous arracherai pas” (Jérémie 42. 10). Malheureusement, avant même de demander à Jérémie de prier pour eux, ils avaient déjà pris la décision de descendre en Égypte. Il y avait beaucoup de chemins possibles ; mais la présence de Dieu, sa protection, et sa miséricorde étaient assurées à ceux qui demeuraient dans le pays, là où Dieu les avait placés et où il leur demandait de rester, obéissant ainsi à sa volonté.

R. Barnett

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