Nous avons ici le témoignage d’un ciel ouvert, et ce témoignage est donné par le Seigneur Jésus lui-même. Pourtant c’est lui, le Fils de l’homme, qui est Celui sur lequel le ciel s’ouvre. Cette déclaration du Seigneur s’adresse à Nathanaël, “un vrai Israélite, en qui il n’y a pas de fraude” (v. 47).

Dans ce passage de Jean 1, Nathanaël représente les Juifs pieux qui se tourneront un jour vers Christ. Nathanaël confesse le Seigneur en s’exclamant : “Rabbi, tu es le Fils de Dieu ; tu es le roi d’Israël” (v. 49). C’était la pure vérité. Il reprenait les paroles du Psaume 2, le psaume de référence au sujet du Messie, qui nous parle prophétiquement du roi selon Dieu, établi sur la montagne sainte de Sion (v. 6). Ce roi, qui recevrait les nations pour héritage (v. 8), ne serait autre que son propre Fils (v. 7). Nathanaël croit et confesse que ces promesses s’accomplissent en Jésus de Nazareth.

Mais Jésus Christ montre à Nathanaël quelque chose d’encore plus grand, “de plus grandes choses que celles-ci” (v. 50), plus merveilleuses encore que ce que le Messie représentait pour les Juifs et pour toute la terre. Le Fils de l’homme serait, dès ce moment et pour les temps à venir, le centre d’attraction du ciel. Il régnerait non pas seulement sur Israël, mais sur le ciel et la terre. Déjà maintenant, il “est à la droite de Dieu (étant allé au ciel), anges, autorités et puissances lui étant soumis” (1 Pierre 3. 22 ; voir Éphésiens 1. 20-21, Matthieu 28. 18).

Bien sûr, tout cela n’est visible que par la foi aujourd’hui. Dans le royaume millénaire à venir, tout sera révélé, et le Fils de l’homme sera le grand administrateur de la bénédiction divine dans tout l’univers. Il sera servi par les anges. Le royaume sera sous sa domination, non pas sous celle des anges (Hébreux 2. 5).

Combien, sans le savoir, le monde aspire à ce moment !