Le Seigneur est proche
Le Seigneur a dit que les pharisiens s’étaient “assis dans la chaire de Moïse” (Matthieu 23. 2) : ils s’étaient donné le rôle d’enseigner au peuple la volonté de Dieu. Mais le Seigneur les condamne pour avoir élevé leurs propres traditions au-dessus des commandements de Dieu. Il déclare : “Il n’y a rien d’extérieur à l’homme qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de lui, c’est cela qui souille l’homme” (Marc 7. 15). Aujourd’hui encore, les Juifs pratiquants suivent de nombreuses règles, comme le rituel du lavage des mains, qui vont bien au-delà des commandements de Dieu.
En regardant la scène décrite dans Jean 18, nous y discernons une terrible hypocrisie ! Après avoir fait subir à Jésus un simulacre de procès, les plus hautes autorités religieuses juives l’amènent depuis le palais du souverain sacrificateur jusqu’au tribunal du gouverneur romain, Ponce Pilate. Mais ils refusent d’entrer dans le prétoire car, selon leurs traditions, ils seraient alors souillés et ne pourraient pas manger la pâque. Ils voulaient que le gouverneur romain crucifie Jésus, qui avait confessé sous serment qu’il était le Fils de Dieu – une confession entièrement vraie. Ils ont porté de fausses accusations contre lui, cherchant à obtenir sa condamnation. Mais en se gardant d’entrer dans le prétoire, ils visaient un double objectif : faire condamner à mort Jésus, et se conserver purs, sans souillure, afin de célébrer la fête.
Quelle hypocrisie ! Quelle méchanceté de la part des pharisiens et des docteurs de la Loi, qui condamnaient à mort un innocent, tout en voulant garder l’apparence d’obéir à la Loi ! Mais aurions-nous fait mieux à leur place ?