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Le Seigneur est proche

Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Luc 19. 10
À tous les cabossés par la vie

Quand nous lisons les récits des Évangiles, nous comprenons que Jésus Christ a vécu dans une société qui, à bien des égards, ressemblait à la nôtre aujourd’hui. Une société avec ses laissés-pour-compte, ses marginaux, ses injustices sociales, ses maladies et différentes formes de souffrance.

C’est vers toutes ces personnes blessées par la vie que Jésus s’est tourné lorsqu’il a commencé son ministère vers l’âge de 30 ans.

Les malades et les infirmes étaient souvent obligés de mendier faute d’assistance sociale. Leurs handicaps étaient d’ailleurs considérés par les gens bien portants comme un désaveu et une condamnation divine (Jean 9. 2). Mais ce sont ces personnes malades qui, touchées par la grâce de Jésus, sont venues à lui et ont été guéries (Matthieu 8. 1-4).

Il est touchant de constater que Jésus n’a pas repoussé les personnes marginalisées par leur mauvaise conduite jugée immorale. C’est une femme en pleurs qui, consciente de ses péchés, se tient à ses pieds et reçoit cette parole : “Tes péchés sont pardonnés” (Luc 7. 48).

Ce sont aussi d’autres personnes rejetées par la société qui ont bénéficié de l’attention de Jésus. C’est le cas des collecteurs d’impôts comme Zachée, méprisé parce que jugé à la solde de l’occupant romain et s’enrichissant injustement (Luc 19. 1-10).

Les chefs religieux de l’époque, imperméables à cette bonté, cherchent à justifier leur conduite. Jésus leur répond : “Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin d’un médecin, mais ceux qui se portent mal… Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs” (Matthieu 9. 12-13).

Oui, Jésus accorde son pardon à tous ceux qui sont conscients de leur misère et de leur incapacité à se délivrer eux-mêmes. Nous sommes tous pécheurs et avons tous besoin de son salut.

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