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Le Seigneur est proche

Après avoir été baptisé, Jésus remonta aussitôt de l’eau. Et voici, les cieux lui furent ouverts.
Matthieu 3. 16
Les cieux ouverts (1)
Jésus Christ, délices du ciel

Dans le Nouveau Testament, on voit à quatre reprises les cieux ouverts (Matthieu 3. 16 ; Jean 1. 51 ; Actes 7. 56 ; Apocalypse 19. 11). Chaque fois que les cieux s’ouvrent, c’est le Seigneur Jésus qui en est l’objet.

La première occasion où les cieux s’ouvrent donne le ton aux autres qui suivront ; elle se produit au tout début du ministère de Christ sur la terre. Le Seigneur Jésus est venu vers Jean pour être baptisé, mais Jean le Baptiseur a essayé de s’y opposer (Matthieu 3. 14) : au contraire, il pense que c’est Jésus qui devrait le baptiser ! Mais le Seigneur Jésus lui répond : “Laisse faire maintenant, car ainsi il nous est convenable d’accomplir toute justice” (v. 15). Cette réponse pleine de grâce nous montre que le Seigneur s’identifie au ministère de Jean alors qu’il n’avait aucun besoin d’être baptisé, il s’agissait simplement “d’accomplir toute justice”. Pour un Juif fidèle, se faire baptiser par Jean était ce qu’il était juste de faire à ce moment-là, et Jésus fait ce qui est juste, même s’il n’avait lui-même aucun péché dont il doive se repentir. C’est la justice qui l’a amené dans cette position, et non le péché.

Le ciel s’est ouvert, et nous entendons la voix du Père exprimant les délices qu’il trouve en son Fils (v. 16-17). En voyant Jésus prendre cette position d’humilité, les hommes pourraient ne pas voir que c’est par grâce qu’il le fait, et mettre Christ au même niveau que les hommes pécheurs. Pour ne pas laisser place à cette pensée, les cieux se sont ouverts et cette voix s’est fait entendre pour montrer combien Christ était différent : il était l’objet des délices du ciel !

Au Psaume 14, il est dit que “l’Éternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu” (v. 2) ; mais la conclusion est sans appel : “il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul” (v. 3). Mais lorsque le Fils de Dieu descend parmi les hommes, alors le ciel s’ouvre enfin, avec délices, sur un homme parfait.

B. Reynolds

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