À Béthanie, une très belle scène est placée devant nous. Nous y voyons la manifestation de l’amour du Seigneur Jésus, ainsi que son caractère de vainqueur de la mort. En effet, lors de ce souper, Lazare est présent, témoin vivant de la gloire du Fils de Dieu qui ressuscite les morts. Et nous sommes bien ici dans un cercle d’amour, car nous lisons au chapitre précédent : “Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare” (Jean 11. 5). Son amour pour cette famille était bien connu, car les sœurs de Lazare lui avaient envoyé le message suivant : “Celui que tu aimes est malade” (v. 3). Jésus vint par la suite à Béthanie, où “on lui fit donc là un souper”.

L’amour prend toujours plaisir à se dépenser pour ceux qui sont aimés. Ils lui firent donc un repas, en Lui donnant la première place. “Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui”. Marie apporte le parfum de grand prix qu’elle a préparé pour lui, et le répand sur ses pieds saints (Jean 12. 3). Par ce geste, elle prend une place d’adoratrice, réjouissant le cœur du Seigneur dans ce moment où la perspective imminente de la croix était devant lui. La maison est remplie de l’odeur du parfum. En proie à la haine de ceux qui allaient bientôt le crucifier, ici, dans la maison de Béthanie, six jours avant sa crucifixion, il est aimé, adoré, honoré.

Que chacun de nos cœurs, comme la famille de Béthanie, lui prépare un “repas”, en contemplant sa gloire et son amour, plus fort que la mort ! Joignons-nous en esprit à tous ceux qui l’aiment avec sincérité, rassemblons-nous en son nom, reconnaissant qu’il est le seul centre de rassemblement de l’Église. Prenons part à la Cène du Seigneur avec des cœurs qui l’aiment, qui l’adorent, qui l’honorent. Souvenons-nous de lui quand nous nous rassemblons en son nom, dans l’attente d’être pour toujours avec lui. Sa Parole nous dit : “Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Corinthiens 11. 26).