Paul, appelé d’abord Saul, ne pouvait pas parler de la vie du Seigneur Jésus sur la terre car il ne l’avait pas vu à ce moment-là. Mais son ministère commence avec la gloire de Jésus, Seigneur dans le ciel. Sur le chemin de Damas, Jésus lui apparaît dans toute sa gloire de Fils de Dieu. Quand Saul s’adresse à lui, il l’appelle “Seigneur” (Actes 22. 10).

Jésus glorifié dit : “Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ?”. Cette expression indique que Christ et l’Église ne font qu’un : Saul faisait la guerre au Seigneur Jésus en persécutant les croyants. Le Seigneur montre qu’il s’intéresse particulièrement à ces hommes pauvres, rejetés et persécutés ; ils sont à lui et il les aime ! Nous comprenons donc quelle est la place des croyants sur la terre, de l’Église : nous sommes unis à Christ dans la gloire, nous avons les mêmes sujets d’intérêt que lui et nous partageons son rejet. Nous sommes donc prêts à souffrir avec lui dans ce monde, “afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui” (Romains 8. 17).

Aujourd’hui, le croyant possède des privilèges dépassant de beaucoup ceux que les fidèles des autres époques ont pu connaître. Quel sujet d’encouragement pour le plus faible d’entre nous ! Christ et le croyant ne font qu’un : il n’y a pas de gloire plus élevée. En même temps, être un avec Christ peut s’appliquer aussi à des circonstances tout à fait ordinaires, puisque le Seigneur s’intéresse à tous les détails de notre vie journalière. Si nous réalisons que Jésus Christ est notre Seigneur, notre esprit sera gardé en paix : nous pourrons tout remettre entre ses mains. L’apôtre Paul dit aux Corinthiens : “Pour toutes les promesses de Dieu, en [Jésus Christ] est le oui et en lui l’amen” (2 Corinthiens 1. 20). Par Christ, par son œuvre à la croix, toutes les promesses de Dieu s’accompliront : quelle sécurité absolue pour le croyant !

Nous sommes heureux en pensant à la gloire de Christ, elle occupe nos cœurs ! Lui s’intéresse aux plus petites choses qui nous concernent. Nous partageons ses souffrances puisque nous sommes unis à lui. Nous sommes appelés à souffrir sur cette terre parce que le monde a rejeté Christ et refuse son autorité.

L’œuvre du Seigneur à la croix nous a rendus agréables à Dieu et nous sommes même devenus ses enfants. Nous partageons les mêmes intérêts que Christ puisque nous sommes ses “cohéritiers”, héritiers de Dieu (Romains 8. 17).