Le Seigneur est proche
Ce chapitre 4 de l’Évangile de Jean présente le Seigneur Jésus comme le Sauveur du monde. Joseph, dans l’Ancien Testament, a reçu le nom de Tsaphnath-Pahnéakh de la part du Pharaon (Genèse 41. 45). L’une des significations de ce nom est Sauveur du monde. Or ici, en Jean 4, il y a Celui qui est plus grand que Joseph !
“Il lui fallait traverser la Samarie” (Jean 4. 4). Les Juifs traversaient souvent le Jourdain pour aller de l’autre côté, vers le nord, pour rejoindre la Galilée, afin d’éviter la traversée de la Samarie. Mais notre Seigneur devait rencontrer une femme là, à Sichar, ainsi que beaucoup de ses compatriotes.
C’est extraordinaire de le voir, lui, le Fils bien-aimé de l’amour du Père (Jean 3. 35), aller à la rencontre d’indignes pécheurs. Mais il en a été ainsi pour chacun de nous, croyants. Il est venu à nous avec l’évangile et il a sauvé nos âmes. Quelle grâce remplit son cœur !
Dans le livre de la Genèse, Joseph a entrepris une grande tâche administrative pour sauver les Égyptiens, ainsi que sa propre famille. Avant d’être élevé à la tête du royaume pour être le sauveur de l’Égypte et de l’humanité affamée, il a été jeté dans la citerne, et ensuite emprisonné. Mais les souffrances du Seigneur Jésus ont été bien plus grandes ! Il est descendu au plus bas pour nous : il a été abandonné de Dieu, endurant le jugement de nos péchés, et entrant dans la mort – cette mort que nous méritions. Il est maintenant glorifié sur le trône de Dieu : “Ayant fait par lui-même la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux” (Hébreux 1. 3).
Joseph distribuait du blé à tous ceux qui venaient vers lui. Aujourd’hui,