Israël avait sombré dans l’idolâtrie, entraîné par Manassé, son roi, qui avait reconstruit les hauts lieux que le roi Ézéchias avait détruits. Aussi la maison de Dieu était-elle en ruine. Lorsque Josias devient roi, il se met à la réparer. C’est alors qu’Hilkija découvre le livre de la loi, qui avait été négligé plutôt que perdu, puisqu’il est trouvé dans la maison de l’Éternel ! Shaphan, le scribe, le lit alors au roi. À cette lecture, Josias est tellement touché qu’il déchire ses vêtements. Intérieurement, son cœur et sa conscience ont été amenés sous la puissance de la Parole de Dieu.

Impressionné par ce qu’il a entendu, Josias rassemble tout le peuple, “depuis le petit jusqu’au grand” (2 Rois 23. 2). Puis on leur lit toutes les paroles du livre de l’alliance. Rien n’indique qu’ils aient été touchés de la même manière que le roi. S’ils s’étaient repentis, l’Éternel aurait détourné sa fureur dont il avait parlé, disant qu’elle ne s’éteindrait pas (22. 17). Josias fait alors une alliance devant Dieu, celle d’obéir aux paroles de la loi, et tout le peuple se joint à lui (23. 3) ; puis il se met en devoir de purifier la maison de l’Éternel. Ensuite seulement, il commande au peuple de célébrer la Pâque à l’Éternel Dieu, “comme il est écrit dans ce livre de l’alliance” (v. 21).

De la même manière, c’est après s’être occupé du mal dans l’assemblée à Corinthe, que Paul a pu aborder le sujet de la Cène. Ne négligeons pas le jugement de nous-mêmes, car “si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés” (1 Corinthiens 11. 31). Qu’en est-il aujourd’hui de la place de la Parole de Dieu dans sa maison, l’assemblée ? N’est-elle pas parfois négligée ? Que la Parole du Seigneur puisse nous toucher comme elle l’a fait pour Josias, car rien ne la remplace ; elle est toujours “vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur” (Hébreux 4. 12).