Les héros de la foi cités dans Hébreux 11 sont des exemples utiles pour nous aujourd’hui. L’une des affirmations remarquables de ce chapitre est que ces croyants, “de faibles qu’ils étaient, furent rendus forts”. Ils ont traversé des circonstances différentes, certains “fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant de l’épée… devinrent vaillants au combat, repoussèrent des armées étrangères” (v. 34), mais ils ont tous fait la même expérience des ressources divines pour “la foi”.

L’histoire de David et de ses hommes est une illustration particulière de cette force que le Seigneur donne à ceux qui sont faibles. Alors qu’il n’était qu’un jeune berger, David a vaincu Goliath, le géant (1 Samuel 17). Ce n’est pas parce qu’il était plus fort physiquement, c’est la puissance et la sagesse de Dieu qui lui ont permis, par la foi, de tuer le géant. Plus tard, Dieu a fortifié David pour qu’il puisse lui-même former ses “hommes forts” à compter comme lui sur Dieu, alors qu’ils n’étaient pas spécialement plus forts que les autres.

Dans nos vies, nous sommes confrontés à de nombreux géants : la paresse, le gaspillage de notre temps ou de nos talents, la convoitise des yeux, la convoitise de la chair, l’orgueil de la vie… (voir 1 Jean 2. 16). Nous devons reconnaître et confesser ce qui ne va pas, et y mettre un terme. Alors, en puisant tout ce dont nous avons besoin dans le Seigneur Jésus lui-même, nous pourrons affronter ces géants en son nom. L’apôtre Paul a dû apprendre que, malgré les nombreuses bénédictions, privilèges et expériences dont il avait été l’objet, il avait toujours la chair en lui. Il risquait de s’enorgueillir des nombreuses révélations que Dieu lui avait données. Pour l’éviter, le Seigneur a permis à un ange de Satan de frapper Paul au visage, afin qu’il ne fasse confiance qu’au Seigneur, et non pas à lui-même (2 Corinthiens 12. 1-9). Cela est impossible pour l’homme naturel. Mais demandons au Seigneur avec foi, en lui faisant entièrement confiance, que comme Paul et les “hommes forts” de David, “de faibles” que nous sommes, nous soyons “rendus forts”.