Le Seigneur est proche
Corneille rendait un véritable témoignage de piété. Il pensait au bien du peuple de Dieu et faisait part de ses biens par “beaucoup d’aumônes” (Actes 10. 2). Cette générosité était agréable à Dieu qui “aime celui qui donne joyeusement” (2 Corinthiens 9. 7) et prend plaisir aux sacrifices de nos biens, comme à celui de la louange (voir Hébreux 13. 15-16). Cet homme pieux priait Dieu “continuellement” (v. 2). N’était-ce pas là le secret du puissant témoignage qu’il rendait ?
Par le moyen d’un ange, Dieu va se manifester clairement à Corneille, en lui annonçant que ses prières et ses aumônes “sont montées en souvenir devant Dieu” (v. 4). Dieu n’oublie pas ce qui est fait pour lui, et ce verset montre aussi que les prières, exprimant la foi du croyant, précèdent les œuvres.
Avant de s’en aller, l’ange indique à Corneille comment il va pouvoir entrer en contact avec Pierre. Corneille appelle alors deux domestiques et un soldat pieux pour leur raconter sa vision et les envoyer chercher Pierre à Joppé. Le lendemain, alors que les trois hommes approchent de la ville, Pierre se trouve vers midi dans la même occupation bénie que Corneille : il prie. Il se laisse instruire et reçoit la pensée divine au moyen de la vision qui lui apparaît et de la voix qui lui est adressée.
Pierre ne se dérobera pas au service qui lui a été confié : après avoir reçu et logé les trois hommes envoyés par Corneille, il les accompagne chez celui-ci, à Césarée, avec quelques frères de Joppé. Avant leur arrivée, Corneille a déjà rassemblé “ses parents et ses intimes amis” : ils sont “tous présents devant Dieu pour entendre” ce qu’il a ordonné à Pierre (v. 24, 33). Quel heureux état d’attente d’une communication divine ! Et quelle belle règle pour tout prédicateur de l’évangile : parler “comme oracle de Dieu” (1 Pierre 4. 11) !
Pierre annonce alors “la bonne nouvelle de la paix par Jésus Christ” (v. 36). Le message est reçu : tous ceux qui entendent la Parole reconnaissent Jésus comme Seigneur ; “par son nom”, en croyant, “ils reçoivent le pardon des péchés” (v. 43). Ainsi s’accomplit ce que l’ange avait dit à Corneille : “[Pierre] te dira des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison” (11. 14).
Ce récit nous montre combien