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Le Seigneur est proche

Je fus en esprit, dans la journée dominicale, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme d’une trompette, disant : Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept assemblées… Je me retournai pour regarder quelle voix me parlait ; et, m’étant retourné, je vis sept lampes d’or, et au milieu des sept lampes quelqu’un de semblable au Fils de l’homme.
Apocalypse 1. 10-13
En esprit, le jour du Seigneur (2)

Rien ne pouvait empêcher l’apôtre Jean de s’occuper de son Seigneur bien-aimé, et de réaliser, par l’action de l’Esprit, sa présence permanente dans son cœur (voir Matthieu 28. 20). Mais, en ce dimanche, “la journée dominicale”, alors qu’il est apparemment seul, il ne peut pas se réunir avec d’autres croyants au nom du Seigneur et apprécier avec eux sa présence spirituelle au milieu d’eux (voir Matthieu 18. 20).

Cependant, Jean se trouve tout à coup, “en esprit” avec le Seigneur ! Mais quelle différence avec le temps où Jean et les autres apôtres l’avaient vu montant au ciel ! Il entend une voix, comme d’une trompette ! Autrefois, alors qu’il était cloué sur la croix, Celui qui ne criait pas, n’élevait pas sa voix, ne la faisait pas entendre dans la rue (voir Ésaïe 42. 2), avait crié (Matthieu 27. 50 ; Marc 15. 37) d’une voix forte (Luc 23. 46) : “C’est accompli” (Jean 19. 30). Maintenant, il dit à Jean d’écrire dans un livre ce qu’il a vu et de l’envoyer aux sept assemblées de la province romaine d’Asie.

En se retournant pour voir d’où vient la voix, Jean voit “quelqu’un de semblable au Fils de l’homme”, qui apparaît comme un juge dans sa majesté impressionnante, au milieu de sept lampes d’or. Jean, qui s’était penché sur la poitrine de Jésus (Jean 13. 23, 25), tombe maintenant “à ses pieds comme mort”. Mais le Seigneur, avec tendresse, met sa main droite sur lui, en lui disant : “Ne crains pas ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clefs de la mort et de l’hadès” (Apocalypse 1. 17-18).

Quel grand Seigneur, et cependant quel Seigneur plein de tendresse !

(à suivre)

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