Le Seigneur est proche
La solitude est très pénible à vivre. Ceux qui ont perdu des êtres chers connaissent la souffrance qu’elle entraîne, même des années après la séparation.
Il est rejeté par son peuple qu’il avait pourtant servi avec beaucoup de dévouement. Les Juifs crient : “Crucifie, crucifie-le !” (Luc 23. 21). Dans une parabole, nous trouvons aussi : “Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous” (Luc 19. 14) ; les Juifs ne voulaient pas de Jésus comme roi ! Ceux qui l’aimaient, qui étaient près de la croix, “se tenaient à distance” (Luc 23. 49). Quelle solitude ! Plusieurs psaumes expriment de façon imagée ce qui pouvait être dans son cœur : “J’ai attendu que quelqu’un ait compassion de moi, mais il n’y a eu personne… et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé” (Psaume 69. 21) – “Tu as éloigné de moi amis et compagnons” (Psaume 88. 19) – “Je suis devenu semblable au pélican du désert ; je suis comme le hibou des lieux désolés. Je veille, et je suis comme un moineau solitaire sur un toit” (Psaume 102. 7-8).
Jésus a connu ensuite la plus extrême des solitudes lors des trois dernières heures de la croix. Les ténèbres l’enveloppaient ; un cri a retenti, il déchire nos cœurs : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Matthieu 27. 46). Oui, il y a des moments où nous nous retrouvons seuls et cela nous fait mal, mais il n’y a jamais de solitude comparable à celle du Seigneur. Dans toutes nos détresses, nous pouvons trouver du secours. Nous connaissons Celui qui peut nous encourager et nous soutenir dans ces moments de grand besoin. Il voit, en effet, tout ce qui est au plus profond de nos cœurs, et