Nombreux sont ceux qui se sont joints à David publiquement ; ils sont venus de toutes les tribus à Hébron, “selon le commandement de l’Éternel” (v. 24) et d’un cœur droit, “n’ayant pas un cœur double” (v. 34). Nous disons quelquefois : le cœur de l’affaire, c’est l’affaire du cœur. – Ceux qui sont venus vers David étaient d’un seul cœur et d’une même pensée. Leur cœur était en accord avec Dieu et les uns avec les autres, parce qu’ils avaient un seul et même objectif. C’est cet état de cœur que le Seigneur aimerait voir aussi en nous.

“Ils furent là avec David trois jours, mangeant et buvant, car leurs frères leur avaient tout préparé” (v. 40). Durant ces journées avec David, la communion et l’unité s’exprimaient de manière très belle dans un repas en commun. “Et même, ceux qui étaient le plus proches d’eux, jusqu’à Issacar, Zabulon et Nephtali, apportaient des vivres sur des ânes, sur des chameaux, sur des mulets et sur des bœufs : des aliments à base de farine, des gâteaux de figues sèches et des gâteaux de raisins secs, du vin, de l’huile, du gros et du petit bétail en abondance, car il y avait de la joie en Israël” (v. 41). Ce beau tableau d’unité, d’harmonie et de communion nous enseigne de nombreuses leçons. Après s’être joints à David dans ses afflictions, ils connaissent maintenant avec lui l’abondance et la joie.

Quand le Seigneur Jésus nous satisfait, nous avons tout et nous sommes remplis de joie. Dans ce contexte, David (dont le nom signifie bien-aimé) nous rappelle notre Seigneur Jésus, “couronné de gloire et d’honneur” (Hébreux 2. 9). Il est notre Bien-aimé, le vrai centre et l’objet de la communion pendant que nous sommes dans un monde opposé à lui. Connaissons-nous cette joie d’une pleine satisfaction lorsque nos cœurs sont ensemble occupés de lui ?