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Le Seigneur est proche

Priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le Christ Jésus à votre égard.
1 Thessaloniciens 5. 17-18
La prière : un privilège

La prière est une arme puissante. Son importance se voit dans la vie du Seigneur Jésus : il priait très souvent, seul, à l’écart. Il a dit aussi que le temple de Dieu était “une maison de prière” ; il s’est d’ailleurs mis en colère en voyant qu’il était devenu “une caverne de voleurs” (Matthieu 21. 13).

Réalisons-nous que nous avons ce privilège merveilleux de nous adresser à Dieu comme un Père ? Ce lien existant entre un père et ses enfants est particulièrement étroit et précieux. Notre Père céleste est tout-puissant, il peut répondre à tous nos besoins. Il veut bénir les hommes – ses enfants en particulier – au-delà de ce que nous pouvons imaginer. La Bible en témoigne. Le Seigneur a nourri environ 5 000 hommes avec cinq pains et deux poissons (Jean 6. 9-13). Dieu a fait “des fenêtres aux cieux” pour nourrir une ville affamée (2 Rois 7. 19). Il a “fermé les cieux” et il n’a pas plu pendant trois ans et demi ; puis il a donné de la pluie quand le peuple d’Israël est revenu à lui (Jacques 5. 17-18). Mais, par-dessus tout, Dieu nous a fait un don qui dépasse tout ce que nous aurions pu penser : son Fils bien-aimé. “Grâces à Dieu pour son don inexprimable !” (2 Corinthiens 9. 15).

Mais il y a pour nous une difficulté à laquelle nous devons être sensibilisés ! Nous sommes exhortés à demander, à chercher et à frapper (Matthieu 7. 7). “Demander” est relativement simple ; “chercher” nécessite plus d’effort et “frapper”, de la persévérance et de l’énergie. Jacques dit : “Vous demandez, et ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de dépenser pour vos voluptés” (4. 3). Faisons donc attention à nos motifs ! Nous devons persévérer dans la prière, mais de façon raisonnable, avec soumission. Il ne faut pas, en effet, que cette persévérance se transforme en une insistance déplacée, qui manifeste notre propre volonté. Paul a supplié trois fois le Seigneur de lui retirer son “écharde pour la chair”. Il lui a dit : Non ! – Alors l’apôtre s’est soumis (2 Corinthiens 12. 8-9). À Gethsémané, le Seigneur Jésus a demandé trois fois à son Père que la coupe passe loin de lui, mais il a toujours ajouté : “Non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Matthieu 26. 39).

Dieu désire que nous nous approchions “avec confiance du trône de la grâce… pour avoir du secours au moment opportun” (Hébreux 4. 16). Répondons-nous à cette invitation ?

A. Blok

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