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Le Seigneur est proche

Tire-moi : nous courrons après toi.
Cantique des cantiques 1. 4
Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages.
Cantique des cantiques 7. 12
Attraction et affection

Christ attire-t-il nos cœurs ? Nous voyons tous ceux qu’il a guéris pendant son service sur la terre et nous contemplons la grandeur de son œuvre à la croix. Mais tournons aussi nos regards vers Celui par qui, et à cause de qui, toutes ces œuvres ont été faites, et proclamons sa gloire. Prenons une image pour mieux comprendre : si une personne que nous aimons se parfume, elle ne fait pas cela pour attirer notre attention sur son parfum, mais pour que nous la regardions, elle. De même, il est normal de remercier tous les jours le Seigneur pour le pardon de nos péchés et l’espérance de la gloire avec lui. Mais – et c’est très important – nos cœurs devraient constamment être attirés par Celui qui nous a pardonnés et si richement bénis. Oui, réjouissons-nous en pensant au grand salut que nous avons reçu, mais en même temps, donnons gloire au Sauveur qui nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous (Galates 2. 20).

La nuit où il a été livré, le Seigneur Jésus a pris un repas avec ses disciples. Il a pris du pain, il l’a rompu et leur a dit : “Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi(1 Corinthiens 11. 23-24). Puis, après le souper, il a pris la coupe aussi, en disant : “Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi(v. 25). La Cène n’est pas seulement un rite, répété dimanche après dimanche : elle dirige nos regards vers le Seigneur Jésus et nous pousse à l’adorer. Quand nos cœurs sont occupés de lui, nous pouvons alors apprécier vraiment ce qu’il a fait.

Si nous le contemplons dans la gloire, nous serons de plus en plus attirés vers sa Personne et nos affections s’attacheront à lui. Alors nos cœurs déborderont d’amour et nous pourrons dire comme la Sulamithe à son bien-aimé : “Viens” ! Elle désirait être avec lui ! Qu’en est-il de nous ?

“Amen ; viens, Seigneur Jésus !” (Apocalypse 22. 20).

E. Clermont

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