Après une émeute à Jérusalem, Paul a été mis en prison par les Romains. Il a dû comparaître devant les autorités civiles et, en particulier, devant Porcius Festus et Hérode Agrippa II. Il est resté en prison à Césarée pendant deux ans. Il attendait de partir pour Rome où il devait comparaître devant César à cause des accusations portées par les Juifs contre lui. Le chapitre 25 des Actes présente la venue du roi Agrippa, à Césarée. Comme il a montré de l’intérêt pour le cas de Paul, une audience a été programmée.

Comment Paul pouvait-il résumer ses expériences ? Il commence par évoquer le début de sa vie parmi les pharisiens, ensuite sa rencontre avec le Seigneur ressuscité. Il dit qu’il n’a “pas été désobéissant à la vision céleste” (26. 19). Il a fidèlement annoncé le message que Dieu lui avait donné : les hommes sont appelés à “se repentir” et à “se tourner vers Dieu, en faisant des œuvres qui conviennent à la repentance” (v. 20).

Il arrive ensuite au verset cité ci-dessus : “Ayant donc reçu le secours qui vient de Dieu, me voici debout jusqu’à ce jour”. Quel beau résumé de son travail et de son service ! Paul s’est converti dans les années 30, et ce discours devant Agrippa a été vraisemblablement prononcé dans l’année 59. L’apôtre témoigne donc qu’il a reçu ce secours de la part de Dieu pendant plus de 20 ans de voyages et d’épreuves, alors qu’il enseignait et prêchait le message de Christ. Il aurait pu raconter des expériences dramatiques dans lesquelles il avait vu la mort de près, ou partager des récits émouvants de vies transformées par l’évangile. Mais il lui suffisait de résumer tous ces faits par cette simple expression : j’ai reçu “le secours qui vient de Dieu”.

Comment résumerions-nous nos propres expériences avec le Seigneur ? Sommes-nous conscients, comme Paul, de l’aide de Dieu tout au long du chemin ? La plupart de nos journées sont remplies de choses banales et ordinaires, sa douce présence y ajoute la paix et la joie. D’autres jours sont ponctués par de gros chocs et des peines profondes ; mais n’oublions pas qu’il est “notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” (Psaume 46. 2). Que j’apprenne ou que je serve, que je travaille ou que j’attende, que j’intercède ou que j’adore, ma foi peut se reposer sur cette déclaration pleine d’assurance : j’ai reçu “le secours qui vient de Dieu”.