Le Seigneur est proche
Jésus Christ, le Fils de Dieu, devenu véritablement Homme, est né de la vierge Marie, à Bethléem. Il a grandi à Nazareth de Galilée. Apparemment, Marie et Joseph (son époux, un charpentier) ont eu ensuite quatre fils et des filles (Matthieu 13. 55-56).
La famille semble perturbée par la nouvelle vie que Jésus choisit vers l’âge de 30 ans : il prêche le royaume de Dieu, des foules s’assemblent autour de lui et il n’a même pas le temps de manger ! Il ne possède rien et n’a même pas d’endroit pour lui, “pas de lieu où reposer sa tête” (Matthieu 8. 20). Ses proches pensent donc qu’il n’a “plus son bon sens”, et cherchent à “se saisir de lui”. Cela nous fait penser à ce que le Seigneur peut dire prophétiquement : “Je suis devenu un étranger à mes frères, et un inconnu aux fils de ma mère ; car le zèle de ta maison m’a dévoré” (Psaume 69. 9-10).
Mais le Seigneur Jésus continue son chemin jusqu’à la croix. Ses frères – demi-frères, en réalité – ne comprennent pas ses motifs. Ils semblent l’accuser de vouloir être “publiquement connu” (Jean 7. 3-4). En fait, ils “ne croyaient pas en lui” (v. 5). Et finalement, sur la croix, Jésus confie sa mère aux soins de Jean, “le disciple qu’il aimait” (Jean 19. 25-27), et pas à l’un de ses frères !
Pourtant, les frères de Jésus sont de nouveau mentionnés avec Marie, leur mère, parmi ceux qui persévéraient dans la prière (Actes 1. 14), en attendant la venue du Saint Esprit promis par le Seigneur (v. 4-5). Ils croient donc maintenant en lui. Lorsque l’apôtre Paul mentionne plusieurs témoins de la résurrection de Jésus, il nomme parmi eux, Jacques, un de ses demi-frères.
Jacques est présenté ensuite comme un pilier dans l’assemblée à Jérusalem (Galates 2. 9 ; Actes 15. 13-21 ; 21. 8). L’Esprit Saint s’est servi plus tard de lui, et de son frère Jude, pour écrire des épîtres. Pleins d’humilité, ils se considèrent alors comme des esclaves de Jésus Christ (Jacques 1. 1 ; Jude 1).