Le Seigneur est proche
Il est surprenant de lire qu’Ozias “fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, selon tout ce qu’avait fait Amatsia, son père” (2 Chroniques 26. 4). Pourtant, après sa victoire sur les Édomites, Amatsia avait été tout à fait insensé : il s’était détourné de l’Éternel pour servir les idoles de ceux qu’il venait de vaincre. Cependant, à part ce terrible faux pas, il avait fait “ce qui est droit aux yeux de l’Éternel” (2 Chroniques 25. 2). Il en est de même pour Ozias, qui est comparé à son père. Dans l’ensemble, il a fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, mais un jour il a également très mal agi ; avant lui, aucun roi n’avait fait comme lui !
Ozias avait une haute opinion de lui-même. Il n’a pas changé d’avis malgré les fermes reproches de 81 sacrificateurs ; il s’est même mis en colère. Dieu l’a alors frappé pour montrer sa désapprobation et souligner la gravité de l’acte insensé du roi. Un seul est à la fois Roi et Sacrificateur, Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Par grâce, et en vertu de l’œuvre du Seigneur Jésus, nous sommes devenus rois et sacrificateurs pour Dieu (voir Apocalypse 1. 6). C’est un grand sujet de joie et de reconnaissance. Nous devons cependant nous souvenir des questions adressées par Paul aux Corinthiens : “Qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?” (1 Corinthiens 4. 7). Est-ce que je me glorifie, en secret ou ouvertement, de ce que j’ai, de ce que j’ai fait, ou de ce que je fais ? Tout me vient de Dieu ; il est plein de grâce et “donne à tous libéralement” (Jacques 1. 5). Si je perds cela de vue, je risque de m’enorgueillir, et “l’orgueil va devant la ruine” (Proverbes 16. 18). Ozias est devenu grand à ses propres yeux. Il était roi, mais il est sorti de son rôle en prenant la place de sacrificateur, ce qui lui était tout à fait interdit.