Que pouvait faire Simon face à Satan, ce terrible adversaire ? Simon, un faible disciple, impétueux et sûr de lui ! Et que pouvons-nous faire nous-mêmes, faibles et manquant de sagesse ? Satan s’efforce toujours de séparer les rachetés de leur Sauveur, de Celui qui les aime ; il veut les détruire. S’il n’y arrive pas, il fera tout ce qu’il peut pour ruiner leur témoignage. Heureusement, Christ intercède pour nous dans le ciel (Romains 8. 34) ; sans lui, Satan nous prendrait facilement dans ses filets. Plein d’amour pour les siens, Jésus s’occupe d’eux tous les jours. Il est tout-puissant et au-dessus de tout. Il a donné sa vie pour faire de nous ses rachetés. Il est ressuscité, il est maintenant au ciel. Il vit éternellement et soutient notre foi pour que nous puissions être ses témoins sur la terre.

Que d’encouragements dans ces paroles du Seigneur en Luc 22 ! Il dit à Simon : “Moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas”. Le Seigneur connaissait la terrible épreuve que son disciple allait rencontrer. Mais Satan arrive toujours trop tard, car le Seigneur veille sur les siens. Sa prière est montée vers son Dieu et Père avant que l’Ennemi attaque. L’Adversaire peut nous prendre tous par surprise, mais il ne devancera jamais le Seigneur. Jésus connaissait la puissance de Satan et la faiblesse de son disciple – même si celui-ci était plein de bonnes intentions – et il avait prié Dieu, son Père, à ce sujet. La grâce de Dieu allait s’exercer à l’égard de Simon : il pourrait traverser cette épreuve et être restauré.

Simon est tombé et a renié son Seigneur. Dieu l’a permis, car ce disciple avait des leçons à apprendre, mais sa foi n’a pas faibli. Le désespoir et la honte ont cédé la place à la paix, et il a pu ensuite “fortifier ses frères” (Luc 22. 32b). L’Esprit de Dieu s’est servi de lui pour prendre d’assaut la forteresse du diable, à Jérusalem. Des milliers d’âmes captives de Satan sont devenues des disciples de Christ (Actes 2. 41). L’intercession de notre Seigneur est tout aussi efficace pour nous aujourd’hui. Il est au ciel, dans la gloire, comme notre souverain sacrificateur. Là, “assis à la droite du trône de la Majesté” (Hébreux 8. 1), il intercède pour nous afin que nous soyons “plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés” (Romains 8. 37).