“L’amour de Dieu” n’est pas simplement l’amour pour Dieu, c’est plus que cela. L’amour divin pénètre dans le cœur, y agit, et fait jaillir une réponse, et en particulier l’obéissance : voilà ce que signifie vraiment aimer Dieu. On ne peut pas prétendre aimer Dieu sincèrement sans vouloir lui obéir. Les croyants montrent qu’ils aiment le Seigneur Jésus en gardant ses commandements. Quand c’est véritablement l’amour pour le Maître qui motive l’obéissance, alors elle n’est pas pénible.

Si quelqu’un sert Dieu uniquement pour un salaire, il trouvera peut-être ce service difficile à supporter. En revanche, s’il sert par amour, de cœur, il sera pleinement heureux. Dans l’Évangile de Luc, le serviteur qui reprochait à son maître d’être sévère, était lui-même dur et froid : il n’a donc rien fait avec l’argent qui lui avait été donné (Luc 19. 20-26). Il a aussi désobéi parce qu’il pensait à tort que son maître était méchant, comme lui, alors qu’il était plein d’amour et de grâce !

L’amour est la seule source de puissance pour remporter des victoires. Le croyant puise sa force dans l’amour de Dieu. Cette force surmonte toutes les barrières que le monde place sur le chemin du croyant. Le monde incrédule dresse des obstacles pour décourager la foi : cette opposition ne triomphe pas de l’amour.

Par définition, chaque croyant est un vainqueur. Sommes-nous en pratique tous les jours des vainqueurs ? C’est la foi qui nous permet de remporter la victoire sur le monde et toutes ses tentations. Puisque nous avons cette foi, soyons vrais et conséquents dans notre marche. Si l’incrédulité prétend que les difficultés sont trop grandes dans le chemin du croyant, la foi répond simplement : Je crois Dieu.

La foi et l’amour travaillent main dans la main : ils forment une équipe où abondent la joie et la force. Cette foi victorieuse n’est pas quelque chose de mystérieux ou d’insaisissable ; elle n’est pas non plus réservée seulement à quelques rares croyants capables de la saisir. “Celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu” est vainqueur du monde (1 Jean 5. 5).