Le Seigneur est proche
Le Seigneur Jésus n’avait qu’un seul motif : faire la volonté de son Père. Jésus était parfait, Dieu ne trouvait rien à redire en lui. Sa volonté était toujours en harmonie avec celle de son Père, il agissait toujours selon la pensée de Dieu. Toutes ses actions étaient immanquablement parfaites, il ne pouvait pas en être autrement. Il a pu dire : “Je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé” (Jean 6. 38).
Que pouvait faire Satan avec un tel homme ? Absolument rien ! Il a essayé de le détourner du chemin de l’obéissance et de la dépendance, mais en vain. Il lui a dit : “Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains” (Matthieu 4. 3). Évidemment, Dieu aurait pu donner du pain à son Fils. Sans aucun doute, mais l’Homme parfait refuse de faire un miracle uniquement pour calmer sa faim. Il n’avait pas reçu d’ordre de son Père, il n’avait donc pas de motif pour agir. Il répond à Satan : “Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (v. 4).
Voilà l’obéissance de Christ – une obéissance parfaite du début de sa vie jusqu’à la fin. Il n’était pas seulement obéissant, mais entièrement dépendant de son Dieu et Père. Il est “sur toutes choses Dieu béni éternellement” (Romains 9. 5), et pourtant, sur cette terre, il a été entièrement dépendant de Dieu. Le Seigneur Jésus a pu dire prophétiquement à son Père : “C’est à toi que je fus remis dès avant ma naissance ; tu es mon Dieu dès le ventre de ma mère” (Psaume 22. 11). De la crèche de Bethléem à la croix de Golgotha, il s’est confié entièrement et continuellement à Dieu. Quand son œuvre a été accomplie, il a remis son esprit entre les mains de son Père (Luc 23. 46). Son obéissance et sa dépendance étaient divinement parfaites tout au long de sa vie. Quel Sauveur adorable ! Voici de nombreux motifs pour le louer !