Devenu de plus en plus puissant, Ozias est aussi devenu orgueilleux ! Se croyant au-dessus des commandements de Dieu, il entre dans le temple de l’Éternel pour faire brûler de l’encens sur l’autel, service exclusivement réservé aux sacrificateurs. Agissait-il ainsi par dévotion ? Impossible ! Un engagement réel pour Dieu se montre par l’obéissance à ses commandements, comme chez David ! En offrant lui-même l’encens, Ozias désobéissait formellement à Dieu. Et lorsque les sacrificateurs lui reprochent cette attitude, il se met en colère : immédiatement, il devient lépreux ! Dans l’Ancien Testament, la lèpre est la manifestation d’un mal secret. C’est ce qui s’est produit ici : l’orgueil, dissimulé dans le cœur d’Ozias, est devenu visible.

Faisons, nous aussi, attention à ne pas nous placer au-dessus de la Parole de Dieu. Soyons obéissants et soumettons-nous de tout notre cœur au Seigneur Jésus. Ozias pensait qu’il avait le droit d’offrir de l’encens dans le temple – mais c’était une désobéissance flagrante à Dieu. Commençons donc notre journée en reconnaissant les droits du Seigneur sur nous et amenons “toute pensée captive à l’obéissance du Christ” (2 Corinthiens 10. 5). Ainsi nous honorerons le Seigneur, et il nous donnera son approbation.

L’histoire de l’Église s’est trouvée entachée par de telles attitudes pendant de longues et sombres périodes où la lecture de la Bible était même découragée. La chrétienté s’est alors dramatiquement écartée de ce que Dieu veut réellement. Aujourd’hui encore, si nous ne gardons pas la Bible comme unique base de notre foi (en la discutant pour savoir quels commandements de Christ sont adaptables à la vie actuelle, par exemple), en pratique nous ne nous soumettons plus à la Parole de Dieu, mais nous nous plaçons au-dessus d’elle. Où sont, alors, les droits du Seigneur Jésus ? Comme l’assemblée à Laodicée (dont le nom signifie les droits de l’homme), nous risquons d’entendre le Seigneur nous dire : “Tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien – et… tu ne sais pas que toi tu es le malheureux et misérable, pauvre, aveugle et nu” (Apocalypse 3. 17). Mais il y a une promesse toute spéciale pour le désir d’obéir ensemble à sa Parole : “Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône” (v. 21).