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Le Seigneur est proche

Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse 3. 20
Le dernier message de Christ à l’Église

Les lettres adressées à sept églises différentes, dans les premiers chapitres de l’Apocalypse, dressent prophétiquement le tableau de l’évolution de la chrétienté tout au long des siècles d’histoire qu’elle a traversés. La lettre à l’assemblée à Laodicée présente la dernière étape. Le déclin, qui avait commencé à Éphèse avec l’abandon du “premier amour” (Apocalypse 2. 4), s’est poursuivi et se termine par la description de cette assemblée laodicéenne, qui pense n’avoir besoin de rien, et qui agit pourtant d’une telle manière que Jésus ne peut plus se tenir au milieu d’elle, mais reste à la porte !

Cependant le Seigneur ne se lasse pas dans sa grâce. Il conseille à cette assemblée de revenir à lui pour obtenir ce qui lui manque. Elle trouvera les vraies richesses dans le Seigneur, qui l’habillera aussi de vêtements blancs pour couvrir sa honte. Elle pourra acheter un collyre pour ses yeux malades : elle verra alors clairement que Christ seul peut répondre à tous ses besoins et elle découvrira la beauté de sa Personne.

Nous sommes bien actuellement dans ces temps de la fin de l’histoire de l’Église sur la terre, et ce que le Seigneur dit à Laodicée nous interpelle particulièrement : “Tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien – et… tu ne sais pas que toi tu es le malheureux et misérable, pauvre, aveugle et nu… Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi” (3. 17, 19). Ne devons-nous pas effectivement nous humilier et écouter cette voix du Seigneur qui invite à la repentance ? Il frappe à la porte de l’assemblée, mais il parle à la conscience de chacun : “si quelqu’un entend ma voix”. Ouvrons la porte au Seigneur, et donnons-lui toute la place. Laissons-le réchauffer nos cœurs comme au tout début de notre marche avec lui. Il s’approchera de nous et entrera dans nos exercices et nos épreuves. Il nous conduira à regarder à lui, à être davantage occupés du ciel et de ses intérêts.

d’après H. Smith

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