Ozias était prêt à faire face à l’ennemi. Son armée, bien équipée, était en ordre et décidée à aider le roi quand il en aurait besoin.

Dès que nous croyons au Seigneur Jésus, à son œuvre à la croix pour nous racheter, nous sommes engagés dans un combat. Nous avons à tenir dans la mort la chair qui est en nous, à lutter contre le monde qui nous entoure et contre notre ennemi, le diable, autrefois “notre père” (voir Jean 8. 44). Nous avons aussi à témoigner pour le Seigneur Jésus. L’apôtre Pierre dit : “Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous” (1 Pierre 3. 15). De plus, nous devons nous appliquer à connaître la Parole de Dieu et à présenter la vérité à ceux qui sont autour de nous. L’apôtre Paul écrit à son enfant Timothée : “Possède un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi” (2 Timothée 1. 13 ; voir aussi 2. 2, 15). Pour être “un bon soldat de Jésus Christ” (2. 3), il faut lire attentivement la Parole de Dieu et être “bien équipé”. Nous sommes exhortés à revêtir “l’armure complète de Dieu, pour pouvoir tenir ferme contre les artifices du diable” (Éphésiens 6. 11).

À ce sujet, il est intéressant de noter le parallèle entre les armes préparées par Ozias pour son armée et celles qui sont énumérées en Éphésiens 6 : le bouclier de la foi, l’épée de l’Esprit, le casque du salut, et la cuirasse de la justice. Dans le livre des Chroniques, il est aussi question de boucliers, de piques, de casques et de cuirasses.

Sommes-nous aussi bien équipés que les soldats de l’armée du roi Ozias ? “L’armure complète de Dieu” est à la disposition de tout croyant, mais nous devons la revêtir. Il nous faut la foi et une confiance entière en Dieu, la certitude du salut, la justice de Christ et une justice pratique dans tout ce que nous faisons. Nous devrions bien connaître la Parole de Dieu et la lire régulièrement. Si nous avons l’impression qu’une partie de l’armure nous manque, ne commençons pas la journée sans avoir tout revêtu dans la présence de Dieu pour être prêts à combattre, “à aider le roi contre l’ennemi” !