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Le Seigneur est proche

Vous donc, bien-aimés, sachant cela à l’avance, prenez garde, de peur qu’entraînés par l’erreur des pervers, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté ; mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
2 Pierre 3. 17-18
Quatre exhortations aux “bien-aimés” (4)
Prenez garde

Pierre continue ses exhortations pratiques concernant la venue du Seigneur, les jugements qu’il prononcera et la destruction finale du monde actuel. Il écrit : “Vous donc, bien-aimés, sachant cela à l’avance, prenez garde”. Le croyant sait tout ce qui doit arriver à ce monde ; Dieu le lui montre, c’est une grâce extraordinaire ! Dieu ne laisse pas ses bien-aimés dans l’ignorance de ses plans, il les leur montre : “Le Seigneur, l’Éternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes” (Amos 3. 7 ; voir aussi Genèse 18. 17 ; Jean 15. 15). Nous connaissons à l’avance ce que Dieu a prévu et son “secret” (voir aussi Psaume 25. 14).

La prophétie ne nous révèle pas l’avenir pour satisfaire simplement notre curiosité. Il ne s’agit pas non plus, comme certains théologiens le font parfois, de mettre à l’épreuve la Parole de Dieu pour voir si elle dit la vérité. Pierre lui-même l’écrit dans cette deuxième Épître : la prophétie est “une lampe qui brille dans un lieu obscur” (1. 19). Elle doit être une lumière pour éclairer notre chemin dans un monde où règne le péché. Elle réjouit nos cœurs par l’espérance de “l’Étoile du matin” ; elle nous donne également la force de rectifier notre marche, si cela est nécessaire.

Puisqu’il en est ainsi, soyons très attentifs. Plusieurs dangers nous menacent : le monde, la chair, le diable. Pierre avertissait ses bien-aimés qu’ils risquaient de tomber, de ne pas tenir ferme. Il savait ce que c’était qu’une chute, quand on ne veille pas (voir Luc 22. 62) ! Nous avons besoin de nous appuyer sur la grâce du Seigneur et de nous méfier de nous-mêmes.

L’apôtre montre aussi qu’il y a un autre danger : se laisser entraîner dans “des doctrines perverses” (Actes 20. 30) et perdre sa “propre fermeté”. Nous vivons dans une période où l’impiété et les faux enseignements se multiplient ; nous avons donc besoin de trouver un appui sûr en croissant dans la grâce : “Il est bon que le cœur soit affermi par la grâce(Hébreux 13. 9).

d’après B. Reynolds

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