Les deux premières exhortations que Pierre adressait aux bien-aimés, en 2 Pierre 3, étaient en relation avec la venue du Seigneur. Il leur avait rappelé avec insistance de “se souvenir”, de “ne pas oublier” (v. 1, 8). Dans les derniers jours de l’Église, des incrédules se moqueront du retour du Seigneur. Même nous, croyants, nous pensons peut-être que le Seigneur tarde à venir. Mais Dieu use encore de grâce envers les hommes pécheurs : il leur donne du temps pour se repentir (v. 9).

Ici aussi, les paroles adressées aux “bien-aimés” sont en relation avec la venue de Christ. Tout ce que nous voyons autour de nous, dans la création, va être détruit : il y aura “un nouveau ciel et une nouvelle terre” (Apocalypse 21. 1 ; 2 Pierre 3. 12-13). Et parce que le monde va être jugé, le croyant doit veiller sur sa conduite et vivre près du Seigneur, en communion avec lui. L’apôtre nous demande donc d’être particulièrement vigilants. “La figure de ce monde passe” (1 Corinthiens 7. 31). Tous ces événements futurs doivent vraiment nous stimuler pour que nous soyons “trouvés sans tache et irréprochables devant [Dieu], en paix”.

“Le monde s’en va, lui et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement” (1 Jean 2. 17). Sachant que tout ce qui est sur terre sera brûlé, se laisser entraîner par les projets du monde, ses activités, ses plaisirs, est donc en contradiction avec la position du croyant. Le monde est comme un décor de théâtre qui va bientôt être enlevé de devant nos yeux.

Chers amis croyants, comment nous comportons-nous dans ce monde ? Est-ce que ceux qui nous entourent peuvent voir clairement que notre avenir éternel au ciel nous intéresse plus que notre présent sur la terre, car nous appartenons au Seigneur Jésus ?