Dieu avait dit à Abram qu’il aurait un fils et que, lui, serait son héritier (Genèse 15. 4-5). Le patriarche avait cru cette promesse (v. 6), mais il vieillissait et Saraï sa femme aussi ! À leurs yeux, il ne restait donc plus beaucoup de temps pour avoir cet enfant. Ils ont donc décidé de prendre les choses en main. Saraï a donné sa servante Agar comme femme à Abram, qui a accepté ce plan (16. 2-4). Agar a eu un enfant qui était bien fils d’Abram, mais ce n’était pas du tout ce que Dieu voulait. Quel désastre ! Ismaël a été une source de problèmes, avant même sa naissance (v. 5-6).

Sans aucun doute, au fond de lui-même, Abram a compris qu’il avait fait une faute. Malgré cela, nous voyons ensuite que Dieu est resté fidèle (Genèse 17). Ce péché aura des conséquences, mais Dieu accomplira ses plans à l’égard d’Abram et bénira quand même son serviteur défaillant. Beaucoup d’entre nous ont dû apprendre ce genre de leçon. Nous avons connu l’amertume, le remords, la confession après la faute, puis la douceur du secours divin et cela nous a permis de grandir dans la foi. Avant que Sara donne naissance à Isaac, 14 années devaient s’écouler encore ; elles lui ont certainement paru très longues ! Dans l’Épître aux Romains, Dieu dit au sujet d’Abraham : “Sans faiblir dans la foi… il ne mit pas en doute par incrédulité la promesse de Dieu, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, étant pleinement convaincu que ce que Dieu a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir” (4. 19-21 ; voir Genèse 17. 16).

Dieu ne renonce jamais à ses plans et il n’abandonne pas ses enfants. Si nous croyons au Seigneur Jésus, nous pouvons compter sur lui, même si nous faisons des erreurs. Il veut maintenir un contact étroit – Moi et toi – avec chaque croyant ; il désire le bénir abondamment, déjà maintenant. Il nous dit, comme à Abraham : “Marche devant ma face et sois parfait”. Nous devons donc confesser nos faiblesses et nos chutes, nous appuyer sur lui et obéir en toutes circonstances.