Le Seigneur est proche
Nous avons vu hier quelle était l’occupation de l’Église pendant la nuit de l’absence de son Bien-aimé (Cantique des cantiques 4. 6). Et pour le Seigneur, quelle est sa part, son plaisir, alors qu’il est absent de la terre ? Nous avons la réponse à la fin du chapitre 2 où nous retrouvons la même expression poétique : “jusqu’à ce que l’aube se lève et que les ombres fuient”. Dans ce chapitre, le “faon des biches” est une figure du bien-aimé (v. 9), et le “lis des vallées” est une image de la bien-aimée, qui est pour le Seigneur comme un “lis entre les épines” (v. 1-2). On peut voir dans “les lis”, expression au pluriel (2. 16 ; 6. 3), une évocation des croyants au milieu desquels le faon se plaît à paître, image poétique du Seigneur se tenant au milieu des siens.
Le Seigneur est actuellement physiquement absent de la terre, et nous attendons son retour, selon sa promesse : “Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi” (Jean 14. 3). Mais
Et qu’ajoute alors la bien-aimée ? “Tourne-toi ; sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches sur les montagnes de Béther”. Comparons cette expression avec celles des versets 8 et 9 : “La voix de mon bien-aimé ! le voici qui vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches”. Nous comprenons alors qu’au verset 17 la bien-aimée évoque et désire le retour de son bien-aimé. Elle lui demande de “se tourner” (vers elle) et d’être semblable à la gazelle “sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines”. Même si ces “montagnes de Béther” sont entrecoupées de ravins (voir note), cela n’arrêtera pas celui qui vient pour retrouver la bien-aimée qui l’attend à sa fenêtre et qui est attentive à sa voix (v. 9-10).
Que notre amour réponde à celui de notre Bien-aimé, nous souvenant de ce qu’il a enduré pour nous, en attendant de le voir… bientôt !