Le Seigneur est proche
Une des applications morales de ce texte peut être faite à l’Église. Elle est actuellement fiancée à Christ, et elle attend le retour de son bien-aimé (l’aube) “plus que les sentinelles n’attendent le matin” (Psaume 130. 6). En effet, son absence est pour elle une nuit morale, pleine d’ombres qu’elle languit de voir fuir.
Et que fait-elle en attendant ? Elle va à
Cette expression souligne la grandeur des souffrances que le Seigneur a supportées sur la terre, spécialement pendant son ministère public, comme nous pouvons le voir en figure dans les différents modes de cuisson de l’offrande de gâteau : dans le four, sur la plaque ou dans la poêle (Lévitique 2. 4-7). Jésus a connu des souffrances cachées et des souffrances publiques, de différentes natures et intensités, liées à la “contradiction de la part des pécheurs contre lui-même” (Hébreux 12. 3), mais aussi à sa profonde sympathie pour les misères de ceux qu’il était venu soulager et guérir (Matthieu 8. 17).
Et que dire de ce qu’il a enduré sur la croix ! Pendant les trois premières heures, l’homme poussé par Satan déchaîne contre lui toute sa méchanceté. Et pendant les trois heures de ténèbres, c’est alors Dieu lui-même qui lui inflige les souffrances insondables de l’expiation. Quels sujets inépuisables de méditation et d’adoration pour nos cœurs !
Et effectivement la bien-aimée se tient sur