Dieu ne veut pas que ses enfants oublient les enseignements de sa Parole, en particulier en ce qui concerne la venue du Seigneur pour juger la terre et les hommes (2 Pierre 3. 7). Il aime trop ses enfants pour les laisser se débattre dans une profonde ignorance. C’est pour cette raison qu’il s’adresse à eux dans cette épître. Il leur parle comme à des “bien-aimés”, comme à ceux qui lui sont particulièrement chers.

Dans la pensée de Dieu, il y a surtout “ceci” que nous devons bien comprendre : le Seigneur ne tarde pas à réaliser sa promesse, sa venue est proche ! Elle semble tarder, les hommes croient qu’il y a du retard, mais il n’y en a pas du tout ! Le Saint Esprit nous rappelle cette vérité merveilleuse et fondamentale : “Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse”. Il ne veut pas que nous ressemblions à ce “méchant” esclave qui “dit en son cœur : Mon maître tarde à venir” (Matthieu 24. 48).

Rappelons-nous d’abord “qu’un jour est devant le Seigneur comme 1 000 ans, et 1 000 ans comme un jour”. Dieu ne compte pas le temps comme nous le faisons ; sa façon de voir est complètement différente. En fait, Pierre cite ici le verset 4 du Psaume 90. Au début de ce psaume, Moïse montre que l’homme a une vie très courte en contraste avec Dieu : “D’éternité en éternité tu es Dieu” (v. 2). L’homme, lui, est “comme l’herbe qui reverdit” le matin, et qui est coupée le soir, et sèche (v. 5-6).

N’oublions pas non plus que Dieu poursuit toujours ses pensées de grâce envers les hommes pécheurs : il les appelle à venir à lui. Cette longue patience de Dieu ne doit pas être interprétée comme une tolérance du mal. Elle montre plutôt qu’il est plein de grâce à l’égard des hommes. Il ne veut pas qu’ils soient loin de lui pour toujours, mais qu’ils se repentent et viennent à Jésus, le Sauveur !