Les premiers soldats qui sont venus vers David à Tsiklag appartenaient à Benjamin, la tribu du roi Saül ! Ils risquaient leur vie, parce que David et ses hommes étaient persécutés par le roi. Ils ont été bien accueillis. Ils ont compris que Saül, en fait, ne combattait pas un hors-la-loi, mais le roi selon le cœur de Dieu (Actes 13. 22), et donc Dieu lui-même ! D’autres guerriers ont eux aussi quitté leur tribu, comme ceux de Gad (1 Chroniques 12. 9), qui habitaient de l’autre côté du Jourdain et l’ont traversé alors qu’il était en crue (v. 16). D’autres encore ont rejoint David, et l’Esprit de Dieu a conduit Amasçaï, le chef du groupe, à dire : “Nous sommes à toi, David, et avec toi, fils d’Isaï ! Paix, paix à toi, et paix à ceux qui t’aident, car ton Dieu t’aide !” (v. 19).

D’un point de vue humain, ils étaient perdants : ils s’éloignaient de leurs familles pour mener une vie de hors-la-loi, loin de leurs revenus et de leur position sociale. Saül était un chef redoutable et craint, mais ces guerriers sont allés vers David simplement parce qu’ils l’aimaient.

D’une manière ou d’une autre, à chaque génération, tous les croyants sont confrontés à ce même choix. Suivre le Seigneur Jésus, c’est marcher avec un roi rejeté. Ce n’est pas un choix si fréquent dans la chrétienté aujourd’hui : on peut se dire chrétien et suivre en réalité le monde dans ses principes et ses choix.

Mais il y a une récompense : ces hommes sont devenus “chefs de l’armée ; le moindre était chef de 100 hommes, et le plus grand, de 1000” (v. 15). Comme eux, enrôlons-nous dans l’armée de notre divin David, Jésus, et suivons-le résolument ! Nous serons alors, nous aussi, des vainqueurs dans nos combats spirituels.