La tempête faisait rage sur la mer. Jésus savait que ses disciples se tourmentaient à ramer. Il les aimait, il les voyait en grande difficulté : il est donc venu vers eux. Les disciples l’auraient vu bien avant s’ils n’avaient pas été courbés sur leurs rames pour essayer de ramener leur barque au port. Mais quand, épuisés, ils n’ont plus su que faire, il était là. Quand ils ont laissé tomber les rames, cessant de lutter, Jésus était là dans leurs difficultés. Il leur a apporté sa paix, il l’a partagée avec eux, et les a conduits vers une mer calme.

Il en est de même pour nous aujourd’hui. Son amour l’amène rapidement à nos côtés pour nous secourir. Il ne change pas obligatoirement les circonstances – ce n’est pas toujours sa volonté –, mais il désire nous transformer – nous. Sa présence nous calme et son amour nous rend plus que vainqueurs. Et pourtant beaucoup de croyants qui souffrent ne le réalisent pas. Pourquoi ? En fait, ils continuent à “se tourmenter à ramer”. Ils s’obstinent à affronter leurs épreuves avec leurs propres forces. Ils sont exténués par leurs efforts pour résoudre leur problème. Ils essaient de piloter leur barque fragile à travers la mer déchaînée. Les disciples n’ont pas vu Jésus venir vers eux, marchant sur les eaux – lui qui commande aux vagues. Mais quand ils n’en peuvent plus, à ce moment-là, Jésus peut intervenir. Quand ils sont épuisés, il devient leur force et le sentiment de sa présence change tout ! Il leur parle et leur dit : “Ayez bon courage ; c’est moi ; n’ayez pas peur” (Marc 6. 50). Ces paroles leur suffisent, elles nous suffisent aussi. Celui qui intercède au ciel, qui prie pour ses rachetés, les voit à chaque instant et vient à eux.

Les difficultés l’amènent près de nous parce qu’il nous aime. À cause de cela nous serons secourus tout le long du chemin. “Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison… serons-nous sauvés par sa vie !” (Romains 5. 10). Même si nous avons à marcher “par la vallée de l’ombre de la mort” (Psaume 23. 4), nous pourrons nous confier en lui. Demandons-lui la force de ne pas murmurer ! Appuyés sur lui, nous ne serons pas troublés, mais victorieux. Il sera là au milieu de la tempête.