En suivant l’histoire d’Israël et de ses nombreuses défaillances, nous sommes surpris et émerveillés de lire pourtant : “[Dieu] n’a pas aperçu d’iniquité en Jacob, ni n’a vu d’injustice en Israël” (Nombres 23. 21) ! C’est aussi ce que Dieu pense à notre égard : quel encouragement pour nous ! Mais comment est-ce possible ? Uniquement parce que Dieu nous voit en Christ, son Fils bien-aimé. Nous sommes unis à lui. Par grâce, sa perfection nous est donc attribuée, nous sommes parfaits en lui.

Être dans une telle faveur devant Dieu, devrait toucher nos cœurs et agir sur notre vie journalière. Rappelons-nous que le roi David avait invité Mephibosheth à sa table : il était comme un “fils du roi”, et pourtant il était boiteux (2 Samuel 9. 13). Dans la troisième partie de la parabole de Luc 15, le père a fait une fête lors du retour du fils qui avait dilapidé ses biens, et alors qu’il n’était plus digne d’occuper sa place de fils, il l’a reçu comme tel.

Nous aussi, nous étions “ennemis” et “nous avons été réconciliés avec Dieu” (Romains 5. 10). Nous étions pécheurs, mais “Christ est mort pour nous” (Romains 5. 8). Nous étions pauvres, mais Christ “qui était riche a vécu dans la pauvreté”, pour nous enrichir (2 Corinthiens 8. 9). Nous nous sommes tous éloignés de Dieu, mais “le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui [Christ], et par ses meurtrissures nous sommes guéris” (Ésaïe 53. 5-6). “[Jésus] qui n’a pas connu le péché, [Dieu] l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 21).

Dieu nous a amenés dans une nouvelle relation avec lui ; notre position devant lui a changé. Nous n’avons rien fait pour la mériter, tout repose sur l’œuvre parfaite du Seigneur Jésus à la croix. Tout est de lui. Si nous le réalisons vraiment, nous saurons que nous sommes à l’abri dans les mains du Seigneur. “Il fait toutes choses bien” (Marc 7. 37). De son côté rien ne manquera. Nous sommes donc en sécurité et parfaits devant lui.

Apprécions ces privilèges, soyons reconnaissants et vivons alors d’une manière “digne de Dieu” (1 Thessaloniciens 2. 12) !