Le Seigneur est proche
Au début de sa seconde épître, l’apôtre Pierre avertit les croyants qu’il va bientôt connaître le martyre (1. 14 ; voir Jean 21. 18). Au chapitre 3, nous trouvons donc ses dernières paroles. Il utilise quatre fois ce terme affectueux : “bien-aimés” (v. 1, 8, 14, 17). Si nous sommes aussi des “bien-aimés”, l’étude des derniers messages de ce serviteur de Dieu nous est donc très utile.
Pierre écrit cette dernière lettre pour rappeler à ses lecteurs tout ce qu’il leur avait déjà dit. Il voulait que ses “bien-aimés” se souviennent de son enseignement. Ce thème revient régulièrement dans l’épître (voir 1. 12-13, 15). Il est aussi important pour nous de nous souvenir de tout ce que nous avons reçu. Les croyants auxquels Pierre s’adressait avaient entendu les paroles du Seigneur Jésus et des prophètes, mais ils avaient besoin que l’apôtre leur rappelle tout cela. Rappelons-nous que les premiers chrétiens n’avaient pas de Bible : avoir tous ces enseignements gravés dans leur mémoire était donc capital ! C’est aussi très important pour nous, même si nous avons une Bible et pouvons la lire quand nous le voulons. Malheureusement, nous nous contentons facilement de peu, nous sommes souvent négligents et indifférents ; nous entendons parler des vérités spirituelles par habitude.
Pierre désirait d’abord rappeler aux “bien-aimés” qu’aux derniers jours il y aurait des incrédules qui se moqueraient de la promesse du retour du Seigneur (3. 3-4). Nous vivons maintenant dans ces temps-là. Veillons sur nous-mêmes : nos cœurs peuvent se refroidir et devenir indifférents à cette précieuse vérité. Le monde exerce son influence sur nos esprits qui peuvent devenir insensibles. Chers amis, nous avons besoin de nous rappeler que nous avons une bienheureuse espérance : le Seigneur vient bientôt ! Encourageons-nous à être prêts et réalisons que le Seigneur peut venir aujourd’hui.