Le Seigneur est proche
Lot n’était pas un étranger, un exilé sur la terre comme son oncle Abram (Hébreux 11. 13). Il était donc inévitable qu’ils aient des problèmes de relation. Ils étaient pourtant “frères”. Nous qui croyons au Seigneur Jésus aujourd’hui, nous sommes aussi des frères. Nous pouvons donc nous appliquer les paroles du patriarche.
Abram et Lot venaient juste de commencer leur voyage lorsqu’une dispute a éclaté entre leurs serviteurs. Malheureusement, cette querelle s’est produite devant les habitants du pays, ce qui est souvent le cas pour nous aussi. Nous nous disputons entre nous, et les incrédules, les gens de ce monde, en sont témoins. Et pourtant le Seigneur Jésus a dit à ceux qui le suivaient : “À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous” (Jean 13. 35).
L’apôtre Paul exhortait autrefois les Éphésiens à marcher dans l’amour (Éphésiens 5. 1-2). C’est par amour pour son Père, et pour nous, que Christ s’est offert en sacrifice. Un “parfum de bonne odeur” est alors monté vers Dieu (v. 2). Bénéficiant aujourd’hui de ce sacrifice, nous sommes comblés de bénédictions : nous devrions donc présenter aux hommes cette “bonne odeur de Christ” (voir 2 Corinthiens 2. 14-16) ! Qu’est-ce qui nous en empêche ? Très souvent, c’est que nous sommes trop occupés de nous-mêmes. Tout ce que nous possédons, chacun – “leur bien était grand” (Genèse 13. 6) –, nous empêche de manifester cet amour mutuel. Nous oublions fréquemment ce “toi et moi” du christianisme : il devrait nous lier les uns aux autres parce que nous aimons le Seigneur. Nous risquons alors d’agir comme Abram autrefois. Il a dit à Lot : “Sépare-toi d’avec moi, je te prie” (v. 9).
L’apôtre Jean a écrit : “Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous” (1 Jean 4. 12). Aimons-nous les uns les autres comme Christ nous a aimés (Jean 15. 12). Demandons le secours du Seigneur et comptons sur lui, car nous ne pouvons rien faire sans lui.