En Actes 22, nous avons l’un des trois récits de la conversion de Saul de Tarse. Dans ce chapitre, il pose deux questions qui nous aident à comprendre ce que signifie connaître Dieu et faire connaître Dieu. La première question est celle-ci : “Qui es-tu, Seigneur ?”. Le Seigneur répond : “Je suis Jésus le Nazaréen que tu persécutes” (v. 8). Saul, tout étonné et tremblant, pose alors une deuxième question : “Que dois-je faire, Seigneur ?” (v. 10). Le Seigneur donne aussitôt des directives à Saul pour ses premiers pas. Ensuite, il parle de lui à un de ses serviteurs, appelé Ananias, et lui demande d’aller le voir : “Va ; car cet homme [Saul] est un instrument que je me suis choisi, pour porter mon nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël ; car je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom” (Actes 9. 15-16).

Saul a d’abord appris à connaître qui était le Seigneur. Ensuite, Dieu s’est servi de lui pour le faire connaître à d’autres. Il est très intéressant de constater que, dès sa conversion, Saul annonce ouvertement qui est Jésus, Celui qui l’a arrêté sur le chemin de Damas (Actes 9. 22). Plus tard, Saul, qui sera alors appelé Paul, enseignera dans ses épîtres qui est Dieu le Père, qui est son Fils et ce que le Fils a accompli pour la gloire de son Père !

Une trentaine d’années après sa conversion, Paul a écrit l’Épître aux Philippiens : 30 ans au cours desquels il a marché avec le Seigneur, 30 ans où il a présenté Jésus Christ aux autres. Et pourtant, quand il écrit cette lettre, il dit : “Plus encore, je considère toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur, à cause de qui j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui n’ayant pas ma justice qui vient de la Loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu, moyennant la foi – pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, si en quelque manière que ce soit je peux parvenir à la résurrection d’entre les morts” (v. 8-11).

“Pour le connaître, lui…” Quel défi pour chacun de nos cœurs !