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Le Seigneur est proche

Ils arrivèrent à l’autre rive de la mer, dans le pays des Gadaréniens. Comme il quittait la barque, aussitôt vint à sa rencontre, sortant des tombeaux, un homme possédé d’un esprit impur. Il avait sa demeure dans les tombeaux.
Marc 5. 1-3
Le Gadarénien (1)

“Il avait sa demeure dans les tombeaux”. L’homme vivait au milieu des tombes, attirance très inquiétante. Selon la Loi, il était impur : “Quiconque touchera, dans les champs, un homme qui aura été tué par l’épée, ou un mort, ou un ossement d’homme, ou un tombeau, sera impur sept jours” (Nombres 19. 16). Certains hommes pratiquant l’occultisme se réunissent parfois même dans des cimetières.

Mais, plus largement, la vie de l’homme dans son état naturel de péché est une vie passée à l’ombre de la mort : “L’homme qui s’égare du chemin de la sagesse demeurera dans l’assemblée des trépassés” (Proverbes 21. 16). Pour l’homme sous l’emprise de Satan, il n’y a pas d’espoir : la mort plane sur tout.

Les démons sont souvent appelés esprits impurs. Il existe des esprits purs, les anges. Mais les démons sont des anges déchus tombés avec Satan lors de sa rébellion contre Dieu ; désormais, ils sont éternellement impurs. Les activités de Satan sont marquées par l’impureté dans leur essence même. N’oublions pas : quand Satan nous séduit, tout ce qu’il veut pour nous est impur aux yeux de Dieu.

Seul le Seigneur Jésus peut libérer l’homme de cette servitude et lui donner de l’espoir, un avenir et une vie, une vie éternelle. Quelle bénédiction de connaître le Rédempteur qui peut nous libérer de l’esclavage de Satan !

Pour le croyant, la mort n’a jamais le dernier mot. Il ne la craint pas. Il sait ce qu’il y a après la mort. S’il meurt, il sera avec Christ. Et si le Seigneur vient avant, il ne verra même pas la mort. L’apôtre Paul disait : “Pour moi, vivre, c’est Christ, et mourir, un gain ; mais si j’ai à vivre dans le corps, il en vaut bien la peine… Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de partir et d’être avec Christ, car c’est, de beaucoup, meilleur” (Philippiens 1. 21-23).

d’après M. Vogelsang

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