Depuis le début, on voit une réelle bénédiction de Dieu sur le ministère du Seigneur Jésus. Dans ce chapitre de Luc, nous lisons que d’un geste il a guéri un homme lépreux (v. 12-13). Bien que Jésus lui ait commandé de n’en parler à personne, la nouvelle se répand, et les foules s’approchent pour l’écouter et être guéries par lui.

Mais le “Seigneur de gloire” (1 Corinthiens 2. 8) n’était pas enthousiasmé par l’excitation des foules, comme peuvent l’être certains évangélistes populaires aujourd’hui. Certains auraient considéré cela comme une opportunité merveilleuse, mais le Seigneur se retire et prie. Il n’était pas venu pour faire sa publicité, mais pour faire la volonté de Dieu. Si de grandes foules venaient à le distraire de la réalité et de la vérité de son message de grâce, il se retirait calmement dans un lieu désert et priait.

Sa prière ici, en se tenant à l’écart, montre qu’il pesait toutes choses calmement dans la présence de Dieu. Certains pouvaient penser que c’était l’occasion d’introduire une grande et nouvelle ère de bénédiction et le retrait des maladies de l’humanité. Il n’en était rien ! Jésus est venu, non pas pour changer la condition du monde, mais pour sauver des âmes hors du monde.

S’il en est ainsi du Maître, qu’en est-il de nous ? Si, comme serviteurs, nous prospérons jusqu’à attirer des foules, n’en profitons pas pour attirer plus d’attention sur nous-mêmes et nous glorifier dans la popularité. Attention au piège subtil que cela peut vite devenir !

Que nous sachions comment nous retirer de toute acclamation publique en recherchant la présence de Dieu avec prière et discernement. “Il suffit au disciple d’être comme son maître, et à l’esclave d’être comme son seigneur” (Matthieu 10. 25). Nous avons ici le parfait exemple de notre Seigneur Jésus : il s’est retiré dans un lieu désert et a prié.