Le Seigneur est proche
Hiram, le roi de Tyr, avait participé à la construction du temple de Salomon en lui fournissant des matériaux essentiels et coûteux : du bois de cèdre, du bois de cyprès, de l’or, des travailleurs (2 Chroniques 2. 2-15). En signe de reconnaissance, Salomon lui donne une portion du territoire galiléen. Seulement voilà, ce territoire ne lui plaît pas. Le nom qu’il lui donne, “cabul”, signifie littéralement bon à rien. Hiram juge donc la Galilée indigne d’un roi et irrécupérable.
Un autre roi, pourtant, a parcouru la Galilée. C’est Jésus, le Fils de Dieu, roi de l’univers tout entier. Et il ne l’a pas simplement visitée, il y a habité dans sa jeunesse et la majeure partie de sa vie d’adulte. Le Nouveau Testament nous rapporte qu’effectivement le peuple de Galilée était “assis dans les ténèbres… dans la région et dans l’ombre de la mort” (Matthieu 4. 16). Cela semble confirmer que la région était frappée par une grande misère morale et matérielle, et donc indigne d’accueillir un roi et encore moins le Fils de Dieu ! Et pourtant, c’est parmi les pauvres de Galilée que le Seigneur Jésus a habité, ses disciples ont été choisis parmi les “hommes galiléens”, et son premier miracle a été accompli en Galilée (Actes 1. 11 ; Jean 2. 11). Loin de laisser cette région inhospitalière à son triste sort, Jésus leur a apporté la lumière (Matthieu 4. 16).
Quel contraste entre Hiram et le Seigneur Jésus ! Hiram considérait que la Galilée n’était pas un lieu destiné à l’habitation des rois, qu’elle était bonne à rien. Christ n’a pas fait valoir son titre de Roi pour être traité comme tel. Bien au contraire, il s’est fait connaître comme “Galiléen” (voir Luc 22. 59), il a vécu parmi les plus faibles. Il a partagé leur quotidien et leurs souffrances. Il a fait du bien à ceux qui s’approchaient de lui. Ce Roi est digne de toute notre louange et notre adoration !