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Le Seigneur est proche

Commencement de l’évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. Comme il est écrit dans Ésaïe le prophète : “Voici, moi j’envoie devant ta face mon messager, qui préparera ton chemin” ; “Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers”.
Marc 1. 1-3
Comment commencent les Évangiles (2)
Marc

L’Évangile de Marc présente le Seigneur Jésus comme un serviteur. Nous le voyons lui-même y affirmer qu’il “n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre” (Marc 10. 45).

Tout d’abord, Jésus a servi son entourage en faisant du bien à tous ceux qu’il rencontrait. Dans les 13 premiers chapitres de l’Évangile de Marc qui relatent la marche du Seigneur Jésus sur la terre avant son arrestation, on dénombre plus de 17 miracles. Nous voyons Jésus nourrir, guérir, ressusciter les morts, chasser les démons… Sa renommée était telle que de nombreuses personnes le suivaient pour entendre ses paroles et être délivrées de leurs maladies. Dans les mêmes chapitres, la foule qui le suivait est citée 16 fois !

Mais ce n’est pas tout, le Seigneur était avant tout venu pour servir Dieu. L’Évangile de Marc nous le montre sans cesse occupé des affaires de son Père, et prompt à l’obéissance. Dès le premier chapitre, nous le voyons débuter son ministère public, un ministère actif exercé dans la dépendance et la prière : “Levé sur le matin, longtemps avant le jour, il se rendit dans un lieu désert, et il priait là” (v. 35). Cette constance dans la prière est un exemple pour nous. Jésus prend le temps d’écouter les commandements de son Père, et il les applique “aussitôt” ! Ce mot apparaît 8 fois rien que dans le premier chapitre de ce livre !

Cependant, ce n’est pas parce que l’Évangile de Marc nous montre le Seigneur dans son service qu’il faut en oublier sa divinité. Le premier chapitre s’ouvre en rappelant que Jésus est “Fils de Dieu”. “Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir” (v. 11). Remarquons d’ailleurs que le mot “aussitôt” qui jalonne cet Évangile, souligne aussi bien l’empressement de Jésus pour servir que la rapidité avec laquelle toutes choses lui obéissent : “aussitôt la fièvre la quitta” (v. 31), “aussitôt sa perte de sang s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal” (5. 29).

Quelle belle preuve d’amour que le Maître de l’univers s’abaissant pour venir servir ses créatures !

E.P. Vedder

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