Le Seigneur est proche
Le Seigneur Jésus est là, il porte le jugement de nos péchés et nous entendons son cri d’affliction. Cela se passe vers la “neuvième heure”. Nous apprenons par ce passage de Matthieu qu’il y a eu des ténèbres sur tout le pays depuis la “sixième heure” (environ midi), jusqu’à la “neuvième heure” (pour nous, 15h).
La “neuvième heure” était l’“heure de la prière” (voir Actes 3. 1 ; 10. 30). À l’heure à laquelle le Seigneur Jésus criait à Dieu, le peuple juif qui l’avait rejeté, priait. Les sacrificateurs étaient dans le temple à cette heure de la prière quand le voile du temple s’est déchiré en deux (v. 51), ouvrant devant eux l’accès dans le lieu très saint qui jusque-là était interdit sous peine de mort (voir Lévitique 16. 2).
Par ailleurs, pour Israël, la neuvième heure était considérée comme le début de la soirée. En fait, c’était l’heure du sacrifice du soir, qui est l’holocauste continuel (voir Exode 29. 38-41). Un agneau âgé d’un an devait être tué entre les deux soirs (ou à la tombée de la nuit), ce qui est la neuvième heure, l’heure même du cri déchirant du Seigneur !
L’holocauste continuel était la base sur laquelle Dieu pouvait rencontrer son peuple et parler avec eux. “Ce sera l’holocauste continuel en vos générations, à l’entrée de la tente de rassemblement, devant l’Éternel, où je me rencontrerai avec vous pour y parler avec toi. Je me rencontrerai là avec les fils d’Israël, et la tente sera sanctifiée par ma gloire” (Exode 29. 42-43). Cela nous montre symboliquement que, par ce sacrifice, Dieu “nous a rendus agréables dans le Bien-aimé” (Éphésiens 1. 6).