Le Seigneur est proche
Les premiers versets du jour sont une citation du Psaume 40. Ici, dans cette Épître aux Hébreux, l’Esprit Saint confirme que c’est un psaume messianique, écrit au sujet du Messie d’Israël. Le Fils, éternellement auprès du Père, est venu dans ce monde ; il est devenu un homme pour faire la volonté de Dieu. Dans ce but, un corps lui a été préparé, dans lequel, en tant qu’homme, il “a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes” (Hébreux 5. 8). Dans le Psaume 40, pour nous parler de la formation de ce corps, il est écrit : “Tu m’as creusé des oreilles” (v. 7). Il est devenu un homme pour écouter et obéir.
À la fin du chapitre 10, il est rappelé que nous devons souffrir en faisant la volonté de Dieu et persévérer à nous confier en lui malgré les difficultés (v. 35). Faire sa volonté dans un monde qui le rejette Lui, sa Parole et sa volonté, n’est jamais simple. Avons-nous les oreilles ouvertes comme Lui, sommes-nous toujours prêts à écouter et obéir ? Désirons-nous mettre en pratique les Écritures dans nos vies personnelles, nos familles, et dans la vie des assemblées locales ?
Et sommes-nous prêts à souffrir pour cela ? Au chapitre 13, il nous est dit : “Sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre” (v. 13). Il a fait cette promesse : “Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux” (Matthieu 18. 20). Le réaliser réellement pour lui – dans la simplicité, étant peut-être peu nombreux, à contre-courant de ce que fait le grand nombre –, implique d’accepter l’opprobre de ne pas être compris. Obéir aujourd’hui nous paraît-il trop difficile ? Ou sommes-nous déterminés à faire la volonté de Dieu ? Cela est valable dans tous les domaines de notre vie.
Mais Dieu prend soin alors de nous rappeler ce qu’il a promis : notre persévérance à obéir aura sa récompense, même si nous ne la voyons pas encore. C’est la confiance que nous avons en un Dieu qui n’a qu’une parole, qui nous aide à tenir ferme et à ne pas abandonner, malgré les épreuves d’une vie qui lui est consacrée.