Le Seigneur est proche
Jean évoque dans ce verset la “journée dominicale”. Le mot dominical vient du latin dominus qui signifie maître. Dans le texte original, en grec ancien, on trouve l’expression “kuriakè èméra”, qui signifie littéralement le jour du maître, du seigneur. On retrouve cette racine en 1 Corinthiens 11. 27, à propos de la Cène : “tòn árton toῠ kuríou”, “to potèrion toῠ kuríou” (le pain du seigneur, la coupe du seigneur). Le mot grec kuríos, qui se rapporte au maître, nous permet, dans ces versets au sujet de la Cène et du dimanche, de marquer une différence : la Cène n’est pas un repas comme les autres, mais un mémorial du Seigneur. De même, la journée dominicale n’est pas un jour comme les autres, mais un jour spécialement mis à part pour le culte du Seigneur.
Il peut parfois nous sembler pénible de nous lever le dimanche matin après une semaine déjà bien remplie. Nous nous rendons alors peut-être au culte par habitude ou par obligation. Mais ce n’est pas ce que Jésus nous demande.
Contrairement au sabbat, qui était un jour de repos imposé par la Loi à l’homme à la fin de la semaine, la journée dominicale ne devrait pas être une contrainte.
Et ce n’est pas tout, notre semaine commence par le dimanche, afin que notre adoration puisse avoir un écho sur tous les jours qui suivent ! Ainsi nous pouvons être toute la semaine, en esprit, dans la présence du Seigneur, et laisser chaque journée lui appartenir. Nous pouvons élever nos yeux vers Jésus quelles que soient nos circonstances et le suivre jour après jour jusqu’au dimanche suivant. Alors, notre louange sera alimentée par l’expérience que nous avons faite de son amour tous les jours précédents. Faisons de ce moment une ressource pour nos cœurs.