Paul attendait la venue du Seigneur et sa manifestation glorieuse. Ses pensées étaient tournées vers le ciel et son regard vers Jésus. Il avait écarté tout ce qui pouvait s’interposer entre lui et Christ, à un point tel qu’il considérait déjà le ciel comme sa propre maison ! Sa marche sur la terre n’était pas seulement une parenthèse en attendant le retour du Seigneur, elle se dirigeait déjà vers lui.

Et nous, vivons-nous dans l’attente constante du Seigneur ? Si nous regardons nos vies nous devons bien admettre que nous sommes souvent trop occupés par les tracas du quotidien ou par nos plaisirs pour y penser. Et pourtant, si nous pensions plus à cette espérance, elle nous permettrait justement d’échapper à nos soucis. Nous ne nous laisserions plus dépasser par les circonstances de la vie si nous prenions conscience à chaque instant de l’immense bonheur qui nous attend au ciel. Comment pourrions-nous penser que Christ, qui a tout sacrifié pour nous et vient lui-même nous chercher, nous oublie dans nos épreuves terrestres ?

Évidemment, cette espérance n’est pas tous les jours facile à réaliser dans notre vie pratique. Mais Dieu nous donne des ressources concrètes pour cela dans la Bible. L’apôtre Paul encourage les frères et sœurs de l’assemblée à Thessalonique à rester en communion avec Christ. Il les exhorte à entretenir leur relation avec Lui par la prière et la reconnaissance : “Priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces” (1 Thessaloniciens 5. 17-18) ; mais il les encourage aussi à rechercher la communion entre eux et à s’encourager les uns les autres (v. 11). Il leur recommande de laisser agir l’Esprit Saint en eux et au milieu d’eux (v. 19) et de poursuivre ce qui est bon (v. 15). Autant de conseils pratiques qui peuvent encore aujourd’hui nous aider à fixer les yeux sur Jésus.

Alors suivons l’exemple de l’apôtre Paul, rappelons-nous que notre demeure est au ciel, et que le Seigneur revient pour nous y emmener, il l’a promis. “Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je revendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi” (Jean 14. 3).