Les gloires du Seigneur Jésus sont triples : personnelles, officielles, et morales. Sa gloire personnelle, il l’a voilée, sauf lorsque la foi l’a découverte, ou lorsqu’une occasion l’a exigé. Sa gloire officielle, il l’a voilée de même. Il n’a pas marché dans le pays comme le Fils divin qui est dans le sein du Père, ni comme le Fils de David qui fait autorité. De telles gloires étaient généralement cachées, alors qu’il passait jour après jour dans les circonstances de la vie.

Mais sa gloire morale ne pouvait pas être cachée. Il ne pouvait pas être autre que parfait en toutes choses – cela Lui appartenait, c’était Lui-même. Son excellence suprême était trop brillante pour l’œil humain ; et l’homme était constamment exposé à son éclat et repris par elle. Mais elle brillait là, que l’homme puisse la supporter ou non. Elle illumine maintenant encore chaque page des quatre Évangiles.

On a dit au sujet du Seigneur : Son humanité était parfaitement naturelle dans son développement. – C’est très beau et très juste. Le deuxième verset du jour l’atteste. Il n’y avait rien en Lui qui ne soit pas naturel dans ses progrès. Tout était croissance normale. Sa sagesse était en harmonie avec sa taille et son âge.

Il a d’abord été l’Enfant, puis l’Homme. Plus tard, comme homme, l’Homme de Dieu dans le monde, il rendrait témoignage au sujet du monde, “que ses œuvres sont mauvaises”, et il serait haï de lui (Jean 7. 7). Enfant, manifestant de telles dispositions, il croissait “en faveur auprès de Dieu et des hommes”. Mais, bien qu’il y ait eu ces progrès en lui, comme nous le voyons, il n’y avait ni trouble, ni déviation, ni erreur ; en cela, il se distinguait de tous les autres.