Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le Seigneur a choisi le premier jour de la semaine pour que nous mettions quelque chose de côté ? Par commodité ? Pour pouvoir considérer nos revenus de la semaine écoulée, et donner en fonction de ceux-ci ?

Le premier jour de la semaine – le dimanche, ou le jour du Seigneur – est le jour où le Seigneur est ressuscité d’entre les morts. Ses disciples étaient réunis ce jour-là, et il s’est révélé à eux (voir Jean 20. 19). Une semaine plus tard, de nouveau le premier jour de la semaine, les disciples étant rassemblés, Jésus s’est encore manifesté à eux (v. 26). Les croyants ont pris l’habitude de se rassembler ce jour-là, et de se souvenir de leur Seigneur en participant au pain et au vin en mémoire de lui : “Le premier jour de la semaine, comme nous étions assemblés pour rompre le pain…” (Actes 20. 7). Et nous continuons à le faire jusqu’à aujourd’hui.

Lorsque nous prenons le pain et que nous le mangeons, nous nous souvenons de la mort de notre Seigneur sur la croix, de son corps donné en sacrifice. En buvant à la coupe, nous rappelons que la sainteté et la justice ont été satisfaites par rapport au péché, parce que le sang du Seigneur a été versé, qu’il a donné sa vie et qu’il est mort à notre place. Nous nous souvenons de “la grâce de notre Seigneur Jésus Christ” : pour nous, “lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis” (2 Corinthiens 8. 9).

Penser aux richesses de notre Seigneur, à sa pauvreté et à son grand sacrifice, devrait vraiment toucher nos cœurs quant à ce que nous lui donnons chaque premier jour de la semaine. En le considérant, notre don ne sera pas un pourcentage offert mécaniquement ni une coutume obligatoire de mettre un peu d’argent dans la collecte. Ce sera véritablement une offrande de reconnaissance, une odeur agréable à Dieu, un acte d’adoration.